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Les chutes des travailleurs en hauteur sont la deuxième cause d’accidents mortels du travail, après la manutention manuelle. Pour prévenir les risques de chutes et minimiser les dégâts lorsqu’elles sont inévitables, il est nécessaire que votre personnel ait un équipement de protection individuelle de qualité, qui garantisse sa sécurité.
Afin de garantir leur état de conservation, en tant que responsable de site ou d’établissement, vous êtes dans l’obligation d’effectuer régulièrement des contrôles. Ces vérifications vous garantissent des EPI (équipements de protection individuelle) en bon état de fonctionnement.
En plus de ses EPI, vous devez également faire vérifier vos ancrages. Ils servent à fixer vos équipements anti chute, et sont différents en fonction de votre structure (travaux en hauteur, industrie…). Ils doivent également être maintenus en état de conservation.
Quels équipements sont-ils concernés ?
- EPI : Équipement de Protection Individuel
Il existe 3 catégories d’EPI : la première catégorie concerne les risques mineurs (lunette de soleil, gants de jardinage…), la deuxième les risques majeurs (protection oculaires et auditives, vasques, visières…) et enfin la troisième catégorie (harnais anti chute, absorbeurs d’énergie…), qui vous concerne particulièrement puisqu’elle oblige des vérifications réglementaires par du personnel qualifié.
- EPC : Équipement de Protection Collectif
Les EPC sont : les dispositifs d’ancrage et les lignes de vie.
Ici encore, il en existe 3 catégories : les systèmes d’arrêt de chute, les systèmes de retenue et les systèmes de maintien au poste de travail.
Ils peuvent être permanents ou temporaires, et il en existe 5 classes :
- A : ancrages fixes (crochet simple fixé)
- B : ancrages mobiles (ligne de vie provisoire)
- C : ligne de vie horizontale, par câble
- D : ligne de vie horizontale rigide, par rail
- E : ancrages à corps morts
Quel que soit la catégorie de votre matériel, il est soumis à des contrôles réguliers par des professionnels, comme Acritec.
Quand dois-je faire contrôler mes dispositifs d’ancrage et EPI ?
Tout d’abord, avant chaque utilisation, votre personnel doit vérifier visuellement ses EPI.
Pour les dispositifs d’ancrage et les EPI, ils doivent être contrôlés chaque année, s’ils ont été utilisés.
Pour les classes A, C et D un contrôle est obligatoire à la mise en service.
Si vous estimez que leur utilisation nécessite des contrôles plus réguliers, nos inspecteurs sont disponibles pour échanger avec vous des périodicités nécessaires à votre équipements.
Que dit la règlementation concernant les vérifications des dispositifs d’ancrage et EPI ?
La norme NF EN 795 est relative aux exigences concernant les dispositifs d’ancrage.
L’article R4323-99 du Code du travail et l’arrêté du 19 mars 1993 stipulent vos obligations en tant que responsable, concernant les EPI et leurs vérifications réglementaires, ainsi que la liste des EPI obligatoires.
L’article R. 233-42-2 du Code du Travail impose la vérification annuelle des systèmes de protection individuelle contre les chutes de hauteur.
Comment se déroule un contrôle de dispositifs d’ancrage et EPI ?
Pour les EPI et les EPC, il s’agit de Vérifications Générales Périodiques (VGP).
Ces contrôles sont uniquement visuels. Pour les EPI, il s’agit de contrôler : l’état de conservation du harnais, ses coutures, et sa date de validité (elle dépend du constructeur) ainsi que tous les équipements qui vont avec (longes, enrouleur).
Pour les EPC, un essai est nécessaire uniquement lors d’une mise en service. Par exemple sur un dispositif d’ancrage implanté dans du béton, l’essai portera sur un test à l’arrachement.
Quels sont les points de contrôle ?
Lors d’un contrôle d’EPI, l’inspecteur vérifiera :
- Les harnais antichute, ses coutures
- Les longes (de sécurité, à absorbeurs d’énergie, d’ajustements…)
- Les systèmes d’antichute à rappel automatique (enrouleur…)
- Les connecteurs (mousquetons, crochets, manucroches…)
- Les dispositifs d’ancrage : lignes de vie, tripodes, rails…
